Le gouvernement s’apprête à imposer sa nouvelle politique énergétique, sans débat parlementaire, en misant massivement sur les énergies renouvelables. Mais entre sous-investissement dans le nucléaire, prévisions incertaines, et investissements colossaux, cette stratégie interroge autant qu'elle ouvre des opportunités. A quoi faut-il vraiment s’attendre pour les particuliers ? Le cap énergétique que la France s’apprête à prendre engage 300 milliards d’euros… et pourrait redessiner notre rapport à l’énergie. Et si c’était justement le bon moment pour reprendre le contrôle ?
Le gouvernement s’apprête à adopter par décret sa nouvelle Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE) pour la période 2025-2035. Ce texte définit les grandes orientations de la politique énergétique française pour les dix prochaines années. Or, contrairement à ce qui était prévu initialement, le parlement ne sera pas consulté : une situation qui provoque l’indignation de nombreux élus, à commencer par le président du Sénat, Gérard Larcher.
Cette procédure express, motivée par la dissolution de l’Assemblée nationale, soulève des questions fondamentales sur la légitimité d’un plan engageant près de 300 milliards d’euros de dépenses publiques.
La PPE actuelle a été conçue avant la crise énergétique et la guerre en Ukraine. Ses hypothèses de départ (consommation électrique, déploiement des véhicules électriques, etc.) sont désormais jugées dépassées par de nombreux experts et parlementaires.
Alors que la consommation électrique reste stable depuis 2005, les prévisions de croissance ne se concrétisent pas. En 2024, la France a même exporté 100 TWh d’électricité en surplus, faute de capacités de stockage suffisantes.
La nouvelle PPE fixe des objectifs très ambitieux :
Mais ces développements supposent des investissements massifs :
Ces investissements, bien que conséquents, peuvent être vus comme une étape nécessaire pour bâtir un mix énergétique plus durable à long terme. Encore faut-il qu’ils soient accompagnés d’une stratégie claire et partagée.
Le développement des ENR se fait aujourd’hui parfois au détriment du parc nucléaire. Les réacteurs EDF voient leur production modulée pour faire place aux ENR sur le réseau, ce qui peut affecter leur durabilité.
Mais ce constat ne doit pas opposer les deux filières : une planification plus intelligente pourrait permettre au nucléaire de jouer un rôle stabilisateur, tandis que le solaire et l’éolien prendraient le relais sur certaines plages horaires.
Le développement des énergies renouvelables ne peut se faire sans le soutien actif des citoyens. Sur le terrain, de nombreux projets rencontrent une opposition croissante : refus des riverains, actions en justice, ou encore campagnes de mobilisation locale. Le phénomène dit "NIMBY" (Not In My Backyard) illustre cette tension : beaucoup soutiennent les énergies vertes… à condition qu'elles ne soient pas installées près de chez eux.
Mais cette réticence ne tient pas seulement à des questions esthétiques ou environnementales. Elle reflète aussi un besoin de transparence, d’implication dans les décisions locales, et de partage équitable des retombées économiques.
Selon une enquête menée entre 2023 et 2024, l’adhésion aux projets éoliens varie fortement selon les opinions politiques et le niveau de confiance dans les institutions. Cette dimension sociopolitique montre que la transition énergétique ne se gagnera pas seulement sur le plan technique ou économique, mais aussi sur celui du dialogue et de la participation citoyenne.
Avec un mix énergétique en mutation, une consommation stable, des investissements massifs et une gouvernance en transition, l’impact sur les factures fait débat. Selon Vincent Berger, haut-commissaire à l’énergie atomique, les prix de l’électricité pourraient doubler d’ici à 2035.
Mais cette perspective invite aussi à repenser notre manière de consommer… et de produire notre énergie.
Chez Voltare, on accompagne les particuliers de A à Z dans leur projet solaire. De l’étude personnalisée à l’installation clé en main, en passant par les démarches administratives et la mise en service : on s’occupe de tout. L’objectif ? Vous aider à gagner en autonomie, maîtriser vos dépenses, et sécuriser votre avenir énergétique.
Voici quelques repères concrets :
Dans un contexte d’incertitude sur les prix et de mutation du système énergétique, le solaire individuel représente une réponse concrète, rentable et rassurante.
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