Photovoltaïque : comment optimiser son installation malgré la baisse des aides ?

Vous avez entendu que les aides pour les panneaux solaires baissent en 2025 ? C’est vrai - les primes diminuent, les tarifs de rachat aussi. Mais pendant ce temps, votre facture d’électricité, elle, continue de grimper. Bonne nouvelle : une installation photovoltaïque bien pensée reste plus que jamais rentable. Le secret ? Bien dimensionner son système et viser une autoconsommation maximale. Alors, comment faire les bons choix pour que votre projet solaire en vaille toujours le coup ?

Paul Desjonquères
March 31, 2025
5 min

 Ce qui change en 2025 : vers la fin des aides généreuses

Depuis début 2024, l’État français a engagé une réduction progressive des dispositifs de soutien au solaire résidentiel. En 2025, la tendance se confirme. Pour retrouver les montants exacts des différents aides au 1er avril 2025, consultez notre dernier article à ce sujet.

En parallèle, le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter, atteignant ou dépassant les 0,25 €/kWh pour de nombreux foyers.

💡 Résultat : vendre son électricité devient moins rentable, mais la consommer soi-même devient de plus en plus avantageux.

Optimiser son installation : les 3 leviers essentiels

Pour rentabiliser un projet photovoltaïque aujourd’hui, il faut adopter une approche stratégique. Voici les trois piliers d’une installation bien pensée.

1. Dimensionner en fonction de ses besoins réels

La première erreur fréquente ? Installer trop de panneaux. Une installation trop puissante produit beaucoup… mais vous risquez de réinjecter l’excédent pour une bouchée de pain.

Ce qu'il faut faire :

  • Analyser ses consommations horaires (grâce aux informations de votre compteur Linky).
  • Adapter la puissance des panneaux à son profil de consommation (et pas seulement à la surface de toit disponible).
  • Évaluer vos équipements électriques importants et leurs usages (chauffage, véhicule électrique, eau chaude).

Chez Voltare, nous commençons par estimer vos besoins à l’aide de notre simulateur, puis nous affinons le dimensionnement de votre installation en tenant compte de vos usages réels et de vos habitudes de consommation. Notre objectif : viser un taux d’autoconsommation > 50 %.

2. Piloter sa consommation pour coller à la production solaire

L’énergie solaire est gratuite… à condition de l’utiliser au moment où elle est produite. C’est là que tout se joue : produire de l’électricité en journée n’a d’intérêt que si vos appareils peuvent la consommer en temps réel.

C’est pourquoi le pilotage intelligent de la consommation devient un levier essentiel pour maximiser votre autoconsommation.

Concrètement, que peut-on faire ?

  • Programmer le ballon d’eau chaude, la machine à laver ou le lave-vaisselle pendant les heures d’ensoleillement.
  • Installer une box domotique ou un système de gestion énergétique (type MyLight, SolarEdge, Enphase) qui détecte automatiquement la production et déclenche les appareils au bon moment.
  • Coupler votre installation solaire avec un suivi en temps réel via application mobile : vous visualisez ce que vous produisez, ce que vous consommez, et vous adaptez vos habitudes en conséquence.
Application MyLight150

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3. Intégrer du stockage ou une logique collective

Même en optimisant sa consommation en journée, il reste souvent une partie de l’électricité produite qui n’est pas utilisée immédiatement. Mais cette énergie non consommée n’est pas perdue… à condition de savoir quoi en faire. Deux grandes solutions permettent aujourd’hui de valoriser intelligemment ce surplus : le stockage ou le partage.

Stocker dans une batterie physique

Le stockage physique consiste à installer une batterie domestique, d’une capacité de 5 à 10 kWh.

Ses avantages :

  • Vous pouvez utiliser le solaire le soir ou tôt le matin, quand la production est nulle, mais que les besoins sont là.
  • En cas de coupure du réseau, certaines batteries permettent une alimentation de secours.
  • C’est une première étape vers l’autonomie énergétique, surtout si vous possédez un véhicule électrique.

Inconvénients à connaître :

  • Le coût reste élevé (~5 000 € pour une batterie de 5 kWh), même s’il diminue régulièrement.
  • Sa taille (il faut imaginer avoir un objet de la taille d'un petit réfrigérateur).

Exemple illustrant une batterie physique (sur la gauche) et un onduleur (sur la droite)

Stocker virtuellement ou partager via l’autoconsommation collective

Si vous ne souhaitez pas investir dans une batterie physique, il existe une alternative souple et économique : le stockage virtuel.

Principe :

  • Votre surplus est injecté dans le réseau.
  • Il est “virtuellement” conservé sous forme de kWh crédités, que vous pouvez réutiliser plus tard, quand vous en avez besoin.
  • Des acteurs comme Urban Solar, ou MyLight150 proposent ce service.

Autre option complémentaire ou alternative : l’autoconsommation collective (ACC). Vous pouvez partager votre production avec des voisins, reliés au même réseau basse tension (dans un rayon de 2 km maximum).

Cela permet :

  • De valoriser localement votre surplus, à un tarif plus intéressant que la vente classique.
  • De participer à une logique de communauté énergétique, résiliente et solidaire.

Le solaire, c’est aussi un choix de résilience

Au-delà de l’aspect purement économique, investir dans une installation photovoltaïque constitue un véritable choix de résilience et d’indépendance énergétique :

  • Réduction de la dépendance aux fluctuations du marché de l’électricité, en produisant une part significative de sa consommation.
  • Optimisation du coût d’usage d’un véhicule électrique, grâce à une recharge partielle ou totale via l’énergie solaire.
  • Valorisation du bien immobilier, à travers une amélioration du diagnostic de performance énergétique (DPE) et un attrait accru pour les acheteurs sensibles aux enjeux écologiques.
  • Renforcement de la sécurité énergétique du foyer, notamment en cas de coupure de courant, lorsque l’installation est couplée à un système de stockage adapté.

Conclusion

Oui, les aides baissent. Mais non, le solaire n’a jamais été aussi stratégique. Avec des coûts en baisse et des outils intelligents, l’autoconsommation devient la clé de la rentabilité.

💡Aujourd’hui, il ne suffit plus de produire : il faut consommer au bon moment.

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